ITW Nando De Colo : « Le plus dur est passé »

08.09.2015

Disputer trois matches en trois jours a pesé sur les organismes des Français, estimait Nando De Colo après la victoire des Bleus contre la Pologne (69-66).

Il ne devait pas être évident de rentrer dans le match avec l'attente du record de Tony Parker...
On l'a très bien vécu, pas de problème. Sur le moment, on l'a applaudi, on respecte le travail qu'il a fait, mais il ne fallait pas oublier qu'il y avait un match à gagner. Et ce n'était pas le plus facile, c'était celui pour la première place. Il fallait vite s'y remettre. Après deux matches en deux jours, c'était déjà difficile de commencer et de mettre du rythme.
Parfois, il a d'ailleurs semblé que vous avez eu des coups de moins bien physiquement. C'est le cas ?
Oui et non, on arrive au troisième match de la compétition en trois jours, c'est normal qu'on soit un peu fatigué. Quand c'est comme ça, le travail d'équipe fait la différence, on l'a vu en première mi-temps et par moment en deuxième. Il faut faire attention aux temps de repos, mais pour l'instant, personnellement, je me sens très bien. Je pense que le plus dur est passé avec les trois premières journées en trois jours.
Vous n'auriez pas pu tuer le match plus vite ?
Oui, comme tous les matches, mais ils savent jouer au basket en face. Dès qu'on a arrêté de faire bouger le ballon, ils nous ont stoppés. C'est vraiment un atout qu'il faut prendre en compte : dès qu'on bouge le ballon, on trouve des solutions. Après, défensivement, c'est plus facile.
Valider la qualification rapidement vous soulage-t-il ?
L'objectif est atteint pour l'instant mais ça c'est pas fini, il faut continuer d'avancer et profiter de la journée de repos de demain (mardi). On en a besoin, physiquement et mentalement. Tous les équipes répondent présentes, elles vont continuer de vouloir faire de gros matches face à nous, donc il faut rester concentré.
 
Vous avez perdu peu de ballons, douze dimanche, neuf lundi. C'est nouveau ?
Personnellement, je n'ai jamais eu d'inquiétude. Evidemment, il ne faut pas aller au-delà des vingt balles perdues, mais on a aussi un jeu qui met du rythme et c'est normal que par moment, on fasse des pertes de balles. Le plus important est de faire attention défensivement quand ça se passe.
N'est-il pas étonnant que vous montiez la balle désormais presque aussi souvent que Tony Parker ?
J'essaye de garder mon rythme, ce que j'ai pu faire pendant la préparation, de rester agressif pour l'équipe. On a besoin de cette agressivité sur le terrain. On sait qu'on est capable tous les deux de remonter le ballon. Une fois c'est lui, à un moment c'est moi. Ça permet de mettre plus de rythme.
(Source : L'Équipe)

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