ITW Nando De Colo : "Aider Orchies à grandir et évoluer"
À l'image de Tony Parker avec l'ASVEL ou encore Nicolas Batum avec Caen, Nando de Colo a choisi cet été d'investir au sein du club d'Orchies. Ambitieux, le nordiste originaire de Saint-Catherine-les-Arras (62), veut faire grandir le club.
À quand remonte les premières discussions avec le club d'Orchies ?
J’étais entré en contact avec le club à l’été 2013 et nous avions à l’époque discuté de la possibilité d’organiser une de mes semaines de camp de basket à Orchies, mais le projet était resté en suspens ensuite. Puis au début de l’année 2014, le club est revenu vers moi par le biais de mon agent, mais avec une idée plus large d’association entre nous. J’ai pu, à distance, échanger avec certains futurs actionnaires du club ainsi qu’avec le Sénateur-Maire Dominique Bailly et connaître en détail le projet d’avenir du club.
Étiez-vous en contact avec un autre club nordiste ?
Non, je n'étais pas en contact avec d'autres clubs du Nord, pas dans une telle perspective, en tout cas.
Que le club reste en ProB, est une excellente opportunité pour le club de construire sur la durée, et pourquoi pas une montée prochaine en ProA ?
De l’avis des dirigeants eux-mêmes, trop d’erreurs avaient été commises par le club lors sa première expérience en ProB la saison passée. Mais le point important était de tirer les enseignements de cette expérience, ce qui était la volonté des dirigeants. La restructuration d’Orchies, la création d’une SASP, la venue de Christophe Vitoux en tant que Manager Général en sont des exemples très positifs. Donc, dans ce nouveau contexte, rester en ProB est effectivement une excellente chose, d’autant qu’il est plus évident de jouer un maintien à ce niveau que d’y monter en venant de NM1. Mais l’avenir reste encore à écrire pour viser plus haut.
Est-ce que c'est un investissement financier que vous proposez, comme Tony Parker, ou alors, c'est plutôt à l'image de Nicolas Batum à Caen ?
Je me suis investi personnellement et financièrement dans le club, même si cet investissement financier ne m’avait pas été demandé, encore moins "imposé". Mais j’aime faire les choses bien et cet aspect financier montre que je ne suis pas qu’une "image" dans le club. Je veux réellement, et à mon niveau, l’aider à grandir et à évoluer. Tous les actionnaires sont des hommes d’expériences très différentes, certains connaissent le terrain, d’autres moins ; c’est ce mélange d’expérience qui fait la richesse de cette aventure.
(Source : bebasket.fr)