Mickael Gelabale, joueur du CSP Limoges, répond aux questions du site Parlons Basket.

Pouvez-vous vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas ?

Je m’appelle Mickaël Gelabale. Je viens de la Guadeloupe. Je suis arrivé à Cholet à 16 ans.

Vous avez commencé le basket à l’âge de six ans. Pourquoi avoir choisi le basket ?

Dans le village où j’ai grandi en Guadeloupe, toute ma famille et mes amis jouaient au basket donc j’ai suivi le mouvement.

Croyez-vous qu’avoir commencé à jouer au basket tôt à faciliter votre recrutement en NBA ?

Oui, je pense. Ça m’a permis d’avoir une longue formation car elle a commence depuis tout petit.

Vous avez joué au Real Madrid. Vous avez été entraîné par Bozidar Maljkovic. Vous a-t-il autant marqué que les joueurs limougeauds qui ont évolué sous ses ordres ?

Oui, c’est le coach qui m’a permis d’aller en Espagne et de jouer en Euroleague. Rien que pour ça, j’ai beaucoup de respect pour lui. Je le voyais quand Jim Bilba jouait pour lui. En étant jeune, je n’aurai jamais pensé jouer pour un coach pareil.

Vous avez joué dans plusieurs pays, avec quel basket êtes-vous le plus à l’aise ?

Je préfère le basket NBA car c’est un jeu qui est plus ouvert. En plus, les joueurs ont un peu plus le temps de s’exprimer. Il y a peu d’entraînement et on peut s’exprimer.

Que retenez-vous de votre expérience NBA ?

C’était une très bonne expérience. J’ai fait deux trois expériences là-bas. J’ai une année à Minnesota et deux ans à Seattle.

Au début de la saison, vous n’aviez pas de club. Comment l’expliquez-vous ?

J’ai toujours eu des propositions d’un an mais jamais de plus de deux ans. Cela me convenait car je visitais le monde.

Comment avez-vous vécu cette période de chômage ?

J’ai très bien vécu cette période car j’étais avec ma famille. Je n’avais jamais passé autant de temps avec eux parce que, pendant la saison, je suis en France métropolitaine et l’été, je suis avec l’Équipe de France. Donc c’était formidable. Mais il ne faut pas que ça dure.

En septembre, une rumeur vous donnait déjà sur Limoges. Regrettez-vous que cela ne se soit pas fait ?

Je pense qu’il n’y a pas de regret à avoir. Ce n’est jamais facile de recruter un joueur et pour un joueur d’aller dans un club. C’’est le business qui est comme ça.

Pourquoi avoir accepté l’offre du CSP après Noël ?

Après avoir joué à Strasbourg, j’ai repris goût à jouer en France car ma famille venait me voir et je retrouvais le public français.

(Source : parlons-basket.com)