ITW Kevin Seraphin : « Mine de rien, j’ai été très bon en 4 en fait »

06.05.2016

Pendant presque deux heures, le pivot français des Knicks Kevin Seraphin est revenu en détail avec Basket-Infos sur sa saison. Un regard unique, riche en enseignements et histoires inconnues…

Est-ce que cela a été ta saison la plus difficile ?

(Il hésite). Non. Les plus difficiles, ça a été la première et la deuxième (avec les Wizards,ndlr). Je ne parlais pas anglais. Flip Saunders m’avait dit d’entrée : « tu ne parles pas anglais, donc tu ne joueras pas ». Il me l’avait dit cash. Milieu de première année, il nous sort une feuille. C’était un test. En anglais. Avec 4-5 pages. Ça demandait plein de trucs sur les systèmes et tout ça. Mon anglais n’était pas au niveau. J’ai rendu copie blanche. Après cela, il m’a clairement dit que si je n’améliorais pas mon anglais, je ne jouerais pas. Ils m’ont mis un prof, ils ont même payé pour elle, et tous les jours, après chaque entrainement, on faisait une heure. Pendant 4-5 mois. Après mon anglais est devenu vachement meilleur. Là, tu vois, je parle avec tout le monde. Ça a pris quelques mois, mais là, je peux te garantir que tout le monde dans l’équipe m’apprécie. Tout le monde. Chaque fois qu’il se passe quelque chose, je suis invité. Je suis grave intégré et tout le monde me kiffe. Ce n’était pas le cas à Washington au début. Quand je suis arrivé, j’avais trois potes dans l’équipe, c’est tout. John Wall, Trevor (Booker) et Hamady (N’Diaye), tous les gars avec qui j’avais été drafté en fait, c’est tout.

Pas une bonne ambiance donc…

Non. Je ne sais pas dire cela sans les insulter mais… Tout le groupe, ce n’était pas agréable. Pas du tout. En plus, on perdait tous les matches de 30, 40 points… Je me rappelle, quand Ronny (Turiaf) est arrivé, au bout de 4-5 jours, il m’a dit : « Mais, c’est quoi ce bordel ? C’est quoi ce bordel ?! ». Et il s’est barré (via un trade). Et encore, c’était déjà meilleur que quand moi je suis arrivé !

Même si ce n’était pas aussi grave que les toutes premières saisons aux Wizards, ce fut quand même une mauvaise saison avec les Knicks…

Pour le temps de jeu, oui. Mais ce n’était pas une mauvaise année. Je pense même avoir progressé sur beaucoup de choses. Quoi qu’il se passe cet été, je pense que cela m’aura aidé sur plein de choses. Sur ma compréhension du jeu par exemple. J’ai vachement progressé. Il y a des choses sur lesquelles je n’ai pas assuré, mais je ne dirai pas que c’était une mauvaise année.

Sur quoi n'as-tu pas assuré ?

Je ne suis pas arrivé à 100%. Mon genou a commencé à me faire des trucs… Du coup, je me suis retrouvé en concurrence avec tout le monde.

Pas bien préparé donc…

Oui. Il y a eu beaucoup de choses. Mentalement aussi. C’était la première fois que j’avais la free agency. Il y avait beaucoup de choses que j’attendais et que je n’ai pas eues. Ça ne s’est pas passé comme je le voulais. C’est pour ça que maintenant j’apprends. On verra ce qu’il se passe, mais ça ne va pas changer ma façon d’être et de travailler.

Sur quoi vas-tu te focaliser cet été ?

Là, je vais travailler le physique. J’essaie de descendre et d’être vraiment bien. Hors-saison, c’est le meilleur moment pour travailler. C’est là où tous les joueurs NBA deviennent meilleurs.

Déjà, le problème au genou est parti…

Oui. Après que je me sois mis en forme – j’ai perdu 10 kg sur cette saison – je n’ai plus aucun problème de genou. Là, c’est mon poids idéal.

Et le travail sur ton jeu ?

Je ne vais pas devenir un shooteur à 3 points demain. C’est surtout mon cardio qui est important, par rapport à ce que je sais faire. Il faut que je sois sur le terrain et que je sois capable d’enchaîner, enchaîner, enchaîner. C’est un truc sur lequel je veux passer beaucoup de temps. Mon shoot mi-distance, tout ça. Mon footwork, tout ça, c’est très, très bien. Il y a beaucoup de moves d’ailleurs que je fais à l’instinct. Sans les avoir jamais fait avant. Et ça va rentrer. Comme beaucoup de joueurs d’ailleurs. Tu as une base. Sinon, ça rend les choses beaucoup trop compliquées. Mais souvent ça vient comme ça.

La décision de signer pour seulement un an, cela avait à voir avec le nouveau salary cap, qui va entrer en vigueur cette année ?

Moi et Rich (Paul, son agent), on s’est posés et la décision ne s’est pas seulement faite par rapport au nouveau salary cap à venir. Car ce n’est pas tout le monde qui va en bénéficier. Tout le monde n’aura pas cet argent. Mais c’est surtout qu’aux Wizards, je n’ai pas eu l’occasion de jouer. Je me suis retrouvé avec deux joueurs à gros contrats devant moi, donc ce n’était pas évident que je sois sur le terrain. Beaucoup de gens ne comprennent pas cela, mais la NBA ce n’est pas seulement (il réfléchit)… De l’extérieur, tu regardes et tu te dis que c’est les meilleurs sur le terrain, mais ce n’est pas forcément vrai. Je ne parle pas forcément de mon cas, mais de tous les cas. C’est pour cela qu’il y a plein de joueurs en NBA qui, quand ils partent quelque part ailleurs, explosent et tout le monde se dit : « oh, mais il est fort en fait lui ! ». C’est la NBA. Avec la hiérarchie des contrats, il y a plein de choses qui font que des fois tu ne joues pas. Je pense qu’à Washington, je me suis souvent retrouvé dans cette situation-là. Où je peux rentrer mais, que je sois en forme ou pas… (il cherche un exemple) Comment tu expliques que quand je rentre contre Houston par exemple, que je marque 18 points, 5 rebonds et quelques contres, en une mi-temps. Alors, qu’avant, on perdait de 5 points et on remonte quand je suis le terrain. Et derrière je ne joue pas. (Votre serviteur lui rappelle un match contre San Antonio en janvier, auquel il avait pu assister) Les Spurs, pareil, je marque, je joue bien… et on gagne le match. Et derrière on joue Chicago le lendemain et là je ne joue pas plus que ça. Alors qu’entre-temps, je n’ai rien fait de mal. C’est arrivé plusieurs fois. Ce n’était pas de mon contrôle et il faut que les gens comprennent cela. Beaucoup de gens se disent : « ah mais lui, il ne joue pas donc il est nul ». Ce n’est pas ça. Regarde Eric Bledsoe (qui a le même agent que lui). Il ne jouait pas trop aux Clippers, il faisait des trucs mais voilà. Là, il est à Phoenix, il est avec les starters et il joue à un niveau all-star. Il ne l’est pas mais il joue au niveau all-star. Ou Nikola Vucevic… Il ne jouait pas du tout à Philadelphie ! S’il était resté, ce ne serait pas le Nikola d’aujourd’hui. C’est ça que je veux dire. Alors qu’il est bon ! Ce que Nikola a fait à Orlando, les deux années d’avant, il est capable de le faire. Il y en a beaucoup qui sont comme ça. On ne va pas passer notre temps à pleurer. Mais au lieu de prendre une offre de 4 ans – j’en ai eues – alors que je n’avais pas eu l’occasion de montrer ce que je peux faire, je préférais prendre un an et montrer ce que je sais faire.

Tu avais signé pour moins d’argent que l’année précédente…

(Il coupe) L’argent n’est pas ma priorité. Si je cherchais de l’argent, j’aurais pu en avoir.

Mais tu n’avais pas peur que cela influe sur ta hiérarchie dans l’équipe, comme tu le mentionnais à Washington ?

(Il hésite). Je ne crois pas. En tout cas cela ne me fait pas peur. J’ai pris un million en moins… Mais bon, l’idée c’était de prouver ma valeur et gagner du temps de jeu.

Tu as un agent influent dans la ligue…

(Il coupe à nouveau) Quand j’ai signé avec Rich, il n’avait rien prouvé. C’est après qu’il a fait signer Bledsoe, tout ça. Il avait des joueurs, mais il n’avait fait signer personne. Il avait LeBron, mais ça ne veut pas dire qu’il peut convaincre les autres équipes de signer d’autres joueurs. Surtout que tout le monde sait que c’est son ami d’enfance, donc ça peut nuire à sa crédibilité. Mais en fait, Rich est un très bon agent. Je pense que c’est le meilleur.

N’aurait-il pas pu jouer de son influence pour discuter avec les Knicks, sachant que vous ne jouiez pas du tout ?

C’est arrivé plein de fois ! Il leur a parlé plusieurs fois. Il a eu plusieurs meetings. Il est venu sur New York…

Mais ça n’a pas vraiment abouti…

Ça dépend. Une fois que c’était lancé, c’est compliqué. Si tu n’es pas dans les plans du coach, ce n’est pas évident. J’en avais parlé avec Derek aussi. J’étais allé dans son bureau plusieurs fois, de mon initiative. Décembre-janvier, je n’ai pratiquement pas joué. C’est moi qui lui ai proposé quelque chose. Je lui ai dit que je voulais aider l’équipe. A ce moment-là, j’étais encore en surpoids. J’avais perdu mais j’étais encore en surpoids. Je lui ai dit que pendant plusieurs matches, j’étais prêt à ne pas jouer. Mais que j’allais travailler, que j’allais aller deux fois par jour à la salle pour perdre mon poids en fait. Donc du coup on a eu cet accord et pendant cette période, je n’ai pas joué. Mais ensuite, il y a eu Lou Amundson qui s’est fait mal au dos. Donc il m’a quand même gardé actif, même s’il ne m’a pas fait jouer. L’accord à la base c’était même que je sois désactivé.

Tu lui as carrément proposé de te désactiver ?

Ouais. Pour travailler mon physique et perdre mon poids.

Pour revenir sur la signature aux Knicks, quelles ont été les autres équipes qui ont fait des offres ?

Mon agent ne veut pas que je dise lesquelles.

Y avait-il des offres où plus de temps de jeu était garanti ?

Non ! Tous les plans étaient des équipes dans lesquelles j’aurais pu avoir du temps de jeu. Même New York, l’objectif était que je joue. L’éclosion de Kristaps. Robin (Lopez), aussi qui a fait une très, très belle saison… Il y a beaucoup de choses qui ont fait que… Mais le plan était que je joue en fait. Et même maintenant, je suis énormément kiffé. Phil (Jackson) par exemple, c’est quelqu’un qui ne parle pas beaucoup ou qui ne parle pas à beaucoup de joueurs. Or, moi, à chaque fois, il va s’arrêter et il va me parler. Il y a beaucoup de joueurs qui sont impressionnés d’ailleurs. Ça n’arrive pas souvent. Même à la fin de la saison, je lui ai parlé et il croit en moi. Et s’il vient me parler, vu qu’il ne parle pas beaucoup, c’est que du coup pour moi, il le pense.

Tu as participé au mini-camp sur le triangle que Phil Jackson a organisé récemment aussi ?

C’était bien, ouais. Très, très bien. Parce que c’est Phil qui a tout géré. Car il a une manière d’expliquer les choses c’est… (pause) c’est Phil quoi ! Quand c’est lui qui t’explique, c’est clair. J’ai découvert beaucoup de nouvelles choses. Il a pris tout son temps. Il nous a tout réexpliqué, beaucoup de choses, comme si on venait juste d’arriver à New York. Et crois-moi, honnêtement, je comprends beaucoup mieux le système maintenant qu’avant.

Tu l’avais étudié avant pourtant…

Je l’ai regardé. Ils m’avaient envoyé des vidéos dès que ma signature était devenue officielle. Dès que j’ai su. Donc j’ai eu l’occasion de regarder énormément, mais pas forcément que l’on m’explique.

Ils t’avaient donc envoyé des vidéos des Bulls, des Lakers…

Les deux, les Bulls et les Lakers. Mais c’est un système, vraiment, comme un nouveau langage. Si tu n’as personne pour t’expliquer… Il y a beaucoup de gens qui croient qu’ils connaissent le triangle mais ce n’est pas vrai. C’est pour cela qu’il y en a beaucoup qui essaient de le reproduire et n’y arrivent pas. Ou même quand nous on jouait contre New York l’an dernier, c’était le seul shooting où on faisait de l’à-peu-près. Ce n’était pas précis quoi. Alors que les autres équipes, tu sais exactement ce qu’elles vont faire. Le triangle, tu ne sais jamais vraiment. Le coach nous le disait d’ailleurs. Donc c’est plus à toi de lire. Même quand tu es dedans, tu peux voir que pendant 3, 4 possessions, le meneur est capable de ne pas appeler un système. C’est en fonction de ce que les autres font. C’est ça le truc. Il faut toujours être concentré.

Est-ce un système qui te correspond au final ?

Pour être honnête avec toi, ça dépend. En 5, je ne pense pas. En 4, comme je l’ai fait en fin de saison, j’étais plus à l’aise et je pouvais faire plein de choses. Après avoir parlé avec eux, notamment quand j’ai parlé avec Phil Jackson, je leur ai dit que c’était ce que je voulais et eux je pense que c’est leur projet.

Kurt Rambis a parlé de toi en fin de saison comme un joueur qui devait apprendre, mais ça sonnait presque comme s’il parlait d’un rookie qui découvrait tout, alors que cela fait 6 ans que tu es en NBA…

Je l’ai noté aussi. C’est parce que j’arrivais dans un nouveau système, dans une position que je ne connais pas du tout. Je pense que c’est pour cela qu’il parlait comme ça. S’il me faisait jouer en 5, il ne parlerait pas comme cela du tout.

Il a été écrit que Phil Jackson a plus repris le contrôle des entrainements depuis le départ de Derek Fisher aussi…

Rambis et Phil Jackson, cela fait très longtemps qu’ils sont ensemble. Ce sont les meilleurs amis. Derek a joué pour Phil… Je ne sais pas quelle est leur relation, mais c’est différent. Avec Rambis, tu vois qu’ils sont toujours en train de parler pendant les entraînements, alors qu’avec Fish, Phil était toujours assis à regarder, sans rien dire. Avec Rambis, Phil est toujours là, ils sont toujours en communication.

De ton côté, tu penses que la difficulté de ta situation a influencé ta performance ?

Je ne sais pas. J’étais complètement dans un nouveau système. Surtout, un de mes plus gros regrets, c’est qu’il ne m’ait pas fait jouer 4 dès le début. Parce que mine de rien, j’ai été très bon en 4 en fait. Je peux garder les mecs en face et sur eux j’ai un avantage physique en attaque.

Tes statistiques ont vraiment baissé, notamment ton bras roulé qui est passé de 70% à 43%…

Bon, mon hook shot, c’est vrai que les sensations étaient différentes. Au poste 5, ils n’attendent pas forcément du scoring en plus dans le triangle. Il y a eu Shaq, il y a eu Bynum… mais si ce n’est pas ce que le coach attend, ça ne colle pas. D’ailleurs, Robin, c’est un joueur parfait pour ce système à ce poste. C’est pour cela qu’il a sorti une aussi grosse saison. Même Kyle (O’Quinn). Moi, je suis plutôt un scoreur. J’ai toujours été comme ça, à Cholet, même à Washington, en sortie de banc. Mais là, ils n’attendaient pas du tout la même chose. Et c’est vrai que du coup, mentalement, c’était compliqué. Je ne savais pas si je faisais le bon choix. Je pensais trop.

Tu as pris 49% de tes shoots face à une défense serrée aussi…

Ah bon ? Ah, ça c’est con ! Mais je ne trouve pas que je force. A la base, c’est mon jeu. A Washington, je prenais les mêmes tirs. Mon jeu est resté le même. J’ai fait du Kevin. Si je n’ai pas une prise à deux ou qu’un coéquipier n’est pas ouvert, je joue. Un contre un, moi, c’est mon jeu. Mais je n’ai pas perdu le fil, non. Tu ne peux pas te permettre. Tu es en NBA, tu ne peux pas partir en c… !

Pour revenir sur ce que tu disais avant, tu te verrais donc vraiment jouer 4, alors que tu as toujours joué 5 en gros ?

Dans le triangle, oui. Et puis à Washington par exemple, 4 ou 5 ça n’a aucune importance. Là, il faudrait que je fasse beaucoup de vidéo et que j’apprenne. Moi, ça ne me dérange pas.

Tu dis que Phil Jackson te parle assez régulièrement aussi. Qu’est-ce qu’il te dit ?

Il vient me parler. Après le match à Washington par exemple, il est venu me voir : « premier shoot, très très bon, le deuxième, je pense que tu peux renverser ». Des conseils comme ça. La dernière fois, il m’a dit : « là, tu es vraiment bien en forme ». Des petits trucs comme ça. Le truc, c’est que Phil ne parle pas énormément. Au début, je cherchais même à comprendre. Parce qu’il vient, mais il ne parle pas ! Et assez vite, il m’appelait « Mister Skills » tout ça, donc j’ai toujours su qu’il m’appréciait. Même au meeting de fin de saison, il m’a dit : « Kevin, Kevin, Kevin… Autant de talent, qu’est-ce qu’on va faire de toi ? ». C’est comme cela qu’on a commencé le meeting. On a bien parlé, franchement. Je lui ai parlé de ma volonté d’être 4 dans ce système et il m’a dit qu’il le voyait. Que j’avais des capacités, le talent, que je n’avais pas de restrictions en terme de shoot. Que c’était à moi de devenir un « student of the game ». Qu’il ne voyait aucun truc qui m’empêchait de devenir 4, mais que maintenant c’était à moi de travailler

Il t’a donné des bouquins à lire ?

Non. George (Mumford), le coach mental (qui a travaillé avec Jordan et Bryant notamment), nous a donné des bouquins, mais pas Phil. Le côté mental est vraiment important pour eux. Quand on a commencé le camp avec Phil, on a médité pendant 10 minutes. J’avais fait du yoga, mais c’est tout. Je n’aime pas trop d’ailleurs, car je ne suis pas très souple. Et puis c’est dur. Je suis trop actif, c’est dur.

Qu’est-ce que tu cherches pour l’an prochain ?

Je cherche à avoir du temps de jeu.

Est-ce que tu ne pourrais pas bénéficier aussi d’aller dans une grosse équipe, qui gagne depuis longtemps, pour apprendre un niveau d’exigence plus élevé ?

C’est clairement quelque chose que l’on cherche tous. Dans un monde parfait, ça serait la meilleure chose qui pourrait arriver. C’est sûr à 100%. C’est quelque chose à laquelle je pense, mais je ne suis pas non plus obsédé par ça. Je cherche vraiment à jouer en plus. Je veux rester dans la ligue et jouer. Je ne cherche pas une expérience d’un an ou deux. Car ça peut aller dans les deux sens. Tu peux faire de bonnes choses et gagner beaucoup de crédit. Ou on peut dire si tu ne joues pas que pour qu’une équipe comme celle-là ne te fasse pas jouer, il doit y avoir un problème. Avoir été au côté de Paul Pierce, j’ai vraiment appris. Il a été dans ce genre d’équipe d’ailleurs. Et puis, Golden State, tu penses qu’ils apprennent à gagner ou juste qu’ils gagnent ? Chicago, regarde, ils n’ont même pas fait les playoffs. Donc c’est vraiment une question qui est dure à répondre.

Pourrais-tu repartir sur un contrat d’un an ou bien cette fois tu en cherches un plus long ?

Je ne pourrais répondre à cela que lorsque je serai en face du contrat. Si quelqu’un m’avait proposé quelque chose de quatre ans qui était vraiment, vraiment sérieux l’an dernier, je n’aurais pas pris un an. C’était bien. Beaucoup de personnes auraient été satisfaites. Mais je ne regrette pas de les avoir refusées. Comme je ne regrette pas d’avoir choisi les Knicks.

Tu as admis avoir pensé à Washington, si tu étais resté, au vu des blessés…

C’est sûr. Honnêtement, je me suis posé la question, oui. Quand j’ai vu la situation, je me suis dit : « ah… ». Mais bon, est-ce que Randy (Wittman, le coach des Wizards remercié depuis) m’aurait fait joué ? Même DeJuan Blair est resté cloué sur le banc. Je ne sais pas. Mais quand j’ai vu que tout le monde s’est blessé, ça m’est passé par la tête.

(Source : Basket-Infos)

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