ITW Kevin Seraphin : « Avec Paul Pierce, on sait qu’on va être clutch dans les fins de match »

14.11.2014

Auteurs d’un début de saison très encourageant, les Washington Wizards occupent une belle deuxième place au sein de la Conférence Est. Kevin Seraphin, l’intérieur français des Wizards, est revenu sur les premiers matches de son équipe et sur ses performances individuelles où il déjà a connu le meilleur comme le pire. Morceaux choisis.

Kevin, les Wizards réalisent un très bon début de saison avec six victoires en huit matchs. Quel bilan tirez-vous de ces premières semaines de compétition ?

Pour le moment, tout se passe vraiment très bien c’est sûr. On sait que l’on a encore une belle marge de progression dans pas mal de secteurs du jeu comme par exemple en défense. On va continuer de travailler dur pour garder cette dynamique.

John Wall a encore franchi un cap cet été. Qu’est ce qu’il vous apporte de plus sur le terrain par rapport à la saison passée ?

Il progresse chaque année, il travaille beaucoup pour encore augmenter son niveau de jeu et ça se voit en match. Il fait partie des cinq meilleurs passeurs du championnat (4e avec 8,7 passes décisives de moyenne) et a encore évolué dans sa gestion du jeu. Il gère mieux sa vitesse et on le voit moins foncer comme un dragster vers le panier adverse. Je pense que ça l’aide à avoir une meilleure vision du jeu. On a des joueurs très intelligents dans l’équipe et les systèmes sont bien intégrés et ça peut aussi expliquer cette réussite.

Justement, ça fait désormais plusieurs saisons que ce groupe vit ensemble. Êtes-vous arrivés à maturité ?

Je ne sais pas parce que l’on va continuer de progresser, et heureusement d’ailleurs. On se connaît depuis maintenant plusieurs années, on connaît nos forces et nos faiblesses et on ne se découvre pas. Avant, on changeait l’effectif à chaque intersaison mais maintenant on se connaît tous très bien, et les nouveaux se sont parfaitement intégrés dans le groupe. Paul Pierce a de suite trouvé sa place, Kris Humphries revient à un très bon niveau, tout le monde a su s’adapter et prendre ses marques dans l’équipe.

Malgré l’absence d’un cadre comme Bradley Beal, l’équipe tourne très bien. Vous avez réussi à trouver une synergie avec les nouveaux joueurs ?

L’absence de Beal change tout et rien à la fois. Bien sûr, tout sera différent quand il sera de retour mais en attendant, on a beaucoup de monde capable de jouer et d’apporter des choses à l’équipe.

Parmi les équipes que vous avez affrontées, quelle est celle qui vous a le plus impressionnée ?

Toronto, sans hésitation. C’est la seule équipe qui nous a lourdement battus. On a connu une soirée très difficile là-bas même si on a su se reprendre un fin de match mais leur niveau de jeu était vraiment très élevé.

Pensez-vous que les Wizards puissent se maintenir dans le Top 2 de la Conférence Est jusqu’à la fin de la saison ?

Que voulez-vous que je vous réponde. Bien sûr que oui, pas de souci là dessus !

Sur le plan personnel, vous avez connu un début de saison en montagnes russes avec de très belles prestations et d’autres un peu moins brillantes. Comment avez-vous vécu ces deux premières semaines de la saison ?

C’est vrai que j’ai eu un mauvais début de saison mais depuis je me suis bien repris. Sur le premier match, je ne suis pas bien rentré dans la partie. J’ai pris des fautes sur Chris Bosh et je n’ai pas pu rentrer dans le rythme. En deuxième mi-temps, je n’étais plus dans le match. Le match d’après, dès le lendemain à Orlando, j’étais encore frustré par ma performance de la veille et le coach m’a rapidement sorti. Suite logique au troisième match où je ne joue pas du tout. Et puis le coach m’a relancé au match suivant à New York. J’ai tout de suite su prendre mes marques et tout s’est bien passé et depuis j’ai enchaîné en retrouvant du temps de jeu. Maintenant, l’objectif, c’est de continuer sur cette lancée et travailler sans relâche. J’ai déjà vécu le fait d’être sorti de la rotation l’an dernier et je vais tout faire pour éviter que cela se reproduise. Il faut rester concentré et travailler.

Randy Wittman cherche encore sa rotation à l’intérieur avec la présence de six joueurs d’expérience. Comment vous situez-vous dans cette hiérarchie ?

Sur les derniers matches, j’ai toujours eu du temps de jeu donc tant mieux. C’est la NBA, tous les joueurs sont très forts. Maintenant, je ne veux pas m’avancer en me disant que je suis devant tel ou tel joueur dans la rotation. Tout peux changer très vite. À moi de travailler et de tout faire pour garder ma place.

Un dernier mot sur la victoire acquise face à Detroit en toute fin de match, l’un des gros défauts des Wizards l’an dernier. La présence de Paul Pierce aide-t-elle vraiment à faire la différence ?

Le but en basket, comme dans la vie d’ailleurs, est d’apprendre de ses erreurs et de ne plus les reproduire. On a appris à mieux gérer ces situations et Paul Pierce va nous aider à ce niveau. Avec lui, on sait qu’on a encore plus de chance d’être « clutch » dans les fins de matchs.

(Source : BasketUSA.com)

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