ITW Jonathan Rousselle : « Un nouveau départ qui était nécessaire »
Depuis le dernier titre de Champion de France obtenu en 2010, Cholet Basket est sur la pente descendante, accumulant les saisons galères. Après avoir remanié l’équipe dirigeante, changé d’entraîneur et renouvelé profondément l’effectif professionnel, le club des Mauges veut amorcer une nouvelle dynamique. C’est le sens du discours de Jonathan Rousselle, seul rescapé de la saison 2015/16.
Comment s’est déroulée la préparation de Cholet ?
Plutôt très bien. On a un groupe renouvelé à 90%, je suis le seul qui reste de l’année dernière. Nouveau coach, nouveau président… On repart sur une feuille blanche avec tout à écrire. C’est toujours intéressant.
En fait, c’est comme si tu avais changé de club sans bouger ?
C’est vrai que j’ai mes repères dans la ville mais le club a évolué. C’est un nouveau départ qui était nécessaire.
Est-ce-que ce statut d’ancien te donne plus de responsabilités ?
Bien sûr. Quand on est un ancien du club, on est toujours amené à aider sur les nouveaux autant sur le côté pratique que sur le fonctionnement du club. Après, les responsabilités, c’est au coach de les donner mais je pense qu’il compte sur moi dans ce registre-là aussi.
Pendant l’intersaison on a entendu plusieurs rumeurs de départ à ton sujet ; qu’est-ce-qui t’a poussé à rester ?
Déjà parce que je pense que le club a la capacité à rebondir. Je pense vraiment que l’engouement qu’il peut y avoir dans cette ville pour le basket n’est pas neutre. Il y’a une vraie envie de bien faire et la venue de Philippe Hervé m’a convaincu là-dedans. Honnêtement moi et ma famille on se sent très bien à Cholet. J’avais l’envie parce que je m’y sens bien et que je crois au projet du club malgré les saisons décevantes que j’ai pu vivre là-bas. J’ai envie de faire partie de l’équipe qui peut ramener Cholet au premier plan.
C’est le plus gros challenge de ramener le club à cette place ?
Bien sûr. Là on est dans une période où il y’a eu beaucoup de résultats pas terribles. On a envie de faire mieux. Pour monter c’est toujours plus compliqué que de descendre. C’est un réel défi car le championnat est loin d’être facile.