ITW Éric Girard (Le Portel) : « Peur de la ProA ? À titre personnel, sûrement pas »
Il a l’expérience de ceux à qui on ne la fait pas, pas du genre à s’enflammer pour trois « pauvres » victoires en préparation. Mais forcément, dimanche matin, Éric Girard ne pouvait pas bouder son plaisir devant ce début de pré-saison idéal avec trois succès sur Nanterre, Mons-Hainaut et Bruxelles, « tout de même demi-finaliste du championnat belge. » Seule ombre au tableau, la blessure samedi de Darrin Dorsey, le meneur américain, qui s’est tordu la cheville et qui débutera le stage en Bretagne aujourd’hui... chez le kiné.
Quelle valeur ont ces victoires ?
Perdre n’a jamais été mon état d’esprit. C’est important de montrer la voie et d’insuffler de la confiance au groupe. Un entraîneur satisfait d’avoir perdu en faisant un bon match ne va pas amener ses joueurs à la gagne.
L’une des satisfactions, c’est déjà l’énorme apport d’Hassell ?
Son impact, c’est vrai, est déjà très très intéressant alors qu’il n’est qu’à 70% de son potentiel physique à peine. Contre Mons, il a rendu une copie de 26 pts, 17 rbds ! Mais il n’est pas seul. Hachad a fait un gros match contre Bruxelles (15 pts).
Dorsey arrive avec une image individualiste, Goulbourne celle d’un scoreur. Comment sont-ils au quotidien ?
On a un groupe très à l’écoute, même les scoreurs comme eux. Les anciens ont bien passé le message. C’est vraiment intéressant. Dorsey, j’attend de voir avec des défaites comment il réagira mais c’est une bonne surprise. Il partage le ballon, il joue avec Mangin, ce qu’il ne faisait peut-être pas l’an passé à Poitiers.
Elle vous fait peur cette ProA ?
Moi, vous pensez bien que ça ne me fait pas peur ! J’attendais ça depuis quelque temps. D’une façon ou d’une autre, je savais bien qu’à titre personnel, je retrouverais rapidement la ProA. Après, c’est sûr que ça doit faire peur un peu au club. Cela peut faire peur par rapport à l’enveloppe car avec un budget moyen en ProB, on peut survivre et faire un coup. Mais la peur ne fait pas avancer. Il faut tous travailler.
(Source : La Voix du Nord)