Opposé à Brest (L2) en Seizième de Finale de la Coupe de France de Football, le SO Cholet (CFA 2) est un des trois petits Poucets de l'épreuve. L'intrusion du club de sa ville natale dans l'actualité ravit l'ancien basketteur Antoine Rigaudeau, vice-champion olympique en 2000.

La présence de Cholet sous les feux de l’actualité en football, ça vous étonne ?

Évidemment, quand on parle de Cholet, des Mauges, on parle de basket. Et cette présence de Cholet en 16èmes de Finale de la Coupe de France montre à quel point c’est une ville sportive (elle a gagné le Challenge de la Ville la plus sportive, organisé par L’Équipe, en 2014). Lorsque j’étais joueur à Cholet, le foot ne m’intéressait pas tellement. Quand on est sportif de haut niveau, dans une discipline, on est souvent dans notre truc. Mais aujourd’hui, oui, le foot m’intéresse, à tous les niveaux. Et même si je suis basé en Espagne, je me tiens au courant, et je suivrai cette rencontre face à Brest à distance.

Quel regard portez-vous sur cette équipe choletaise ?

C’est toujours magique de voir que, grâce à la Coupe de France et sa magie, une équipe pas très reconnue peut bénéficier d’une forte exposition. Ce n’est pratiquement pas possible en basket. Pour pleins de raisons, le scoring, les règles du jeu, qui font qu’il y a énormément de situations de jeu qui permettent à une équipe de marquer. En principe, si une équipe joue sérieusement, elle a peu de chances de perdre contre un adversaire hiérarchiquement très inférieur. Les petits, en foot, savent, eux, que c’est possible. De plus, on peut considérer que certaines équipes de CFA 2 sont semi-pros.

Le foot pourrait-il concurrencer le basket à Cholet ?

Cholet et les Mauges ont toujours été une terre de basket. Même dans les années 60-70, à l’époque de la scission avec la Jeune France (qui aboutit à la création, en 1975, de Cholet Basket). Le tissu économique choletais est assez dynamique mais l’enjeu, pour le foot, c’est toujours le même. Il faut beaucoup d’argent…

(Source : L'Équipe.fr)