Interview de Jacques Lesur dans "Cholet Basket: 25 ans au sommet (1975-2000)"
18.06.2000
Jacques Lesur jette un regard assez sévère sur un sport qu’il a pratiqué en tant qu’amateur et où il a vu progressivement arriver le professionnalisme. Mais les bons souvenirs ne sont pas loin : « Après ma "retraite" je vois à la télévision Alain Thinet entraîneur de Dijon qui joue à la Meilleraie contre CB. J'ai fais mon armée avec lui et je vais le saluer à la fin du match. Dès qu'il me voit (après plus de 10 ans) il s'esclaffe "Le smatcheur fou".
Il est vrai qu'à mon époque le smatch des deux mètres était assez rare et je me faisais toujours un grand plaisir à les écraser dans tous les sens pour le plaisir des jeunes spectateurs, et du mien, lors des échauffements des matchs de démonstrations.
Lors d'un match de Gala, Willy Tennel (détente prodigieuse) jouait avec nous. Yves lui demande pourquoi il ne smatchait plus ... il lui répond qu'il était émerveillé à me voir smatcher (fierté devant mon "idole" de jeunesse).
Souvenir aussi d’un match à la Roche/Yon : égalité quelques instants avant la fin, je tente en shoot devant "Couillamy" qui vient au centre, ... je passe main gauche = 2 points (Michel Léger... Blanc, Vert, cheveux qui tombent,... heureux !)
Jim Sarno faisait un régime "végétarien". On avance chez lui un soir après l'entraînement... il s'enfilait tout seul un poulet !!! Ce n'est pas de la viande ! Il a le droit à la viande blanche. Jim Sarno après avoir été chérif aux USA est actuellement en Belgique, il y a suivit sa femme, américaine, qui travaille chez Total.
J'ai toujours un billet d'un $ dédicacé par Nicky White qu'il a offert à ses coéquipiers à la fin de la saison 82/83 ».
Il accède avec CB à la NII mais n’y goûtera pas :
« Les joueurs commencent à toucher. Je ne peux pas être artisan et faire les quatre entraînements par semaine. Je demande à recevoir autant que Baudry ou Chevrier ou j'arrête. La Séguinière me demande, Michel veut m'échanger contre Maginot pour ne pas l'acheter. Je refuse et vais jouer avec l'équipe III. Champion d'Anjou avec Bernard, Yves, Paupol, Jean-François, René... une très belle année. Mais pas facile de jouer à un niveau inférieur, les contres sont au niveau des genoux !
Dur pour le moral, quand vous pensez avoir été important dans la vie d'un club et qu'on vous "jette" comme une vieille chaussette ! Mais je n'ai pas de rancœur envers Michel Léger qui a eu, à son niveau aussi, de grosses déceptions, mais contre le système où l'argent pourri tout !
J'ai suivi 2/3 années après la fin de ma carrière et laissé, dégoûté par le manque de professionnalisme de certains... contrairement à un bon professionnel qui s'est toujours défoncé sur le terrain : Warner.
Mais je reste fier pour Antoine et maintenant David que je n'ai pas encore vu jouer, mais c'est peut-être lui qui me réconciliera avec ce sport qui m'a donné beaucoup de plaisir et avec lequel j'ai marqué les spectateurs qui me disent les avoir bien fait rire.
Il est vrai qu'à mon époque le smatch des deux mètres était assez rare et je me faisais toujours un grand plaisir à les écraser dans tous les sens pour le plaisir des jeunes spectateurs, et du mien, lors des échauffements des matchs de démonstrations.
Lors d'un match de Gala, Willy Tennel (détente prodigieuse) jouait avec nous. Yves lui demande pourquoi il ne smatchait plus ... il lui répond qu'il était émerveillé à me voir smatcher (fierté devant mon "idole" de jeunesse).
Souvenir aussi d’un match à la Roche/Yon : égalité quelques instants avant la fin, je tente en shoot devant "Couillamy" qui vient au centre, ... je passe main gauche = 2 points (Michel Léger... Blanc, Vert, cheveux qui tombent,... heureux !)
Jim Sarno faisait un régime "végétarien". On avance chez lui un soir après l'entraînement... il s'enfilait tout seul un poulet !!! Ce n'est pas de la viande ! Il a le droit à la viande blanche. Jim Sarno après avoir été chérif aux USA est actuellement en Belgique, il y a suivit sa femme, américaine, qui travaille chez Total.
J'ai toujours un billet d'un $ dédicacé par Nicky White qu'il a offert à ses coéquipiers à la fin de la saison 82/83 ».
Il accède avec CB à la NII mais n’y goûtera pas :
« Les joueurs commencent à toucher. Je ne peux pas être artisan et faire les quatre entraînements par semaine. Je demande à recevoir autant que Baudry ou Chevrier ou j'arrête. La Séguinière me demande, Michel veut m'échanger contre Maginot pour ne pas l'acheter. Je refuse et vais jouer avec l'équipe III. Champion d'Anjou avec Bernard, Yves, Paupol, Jean-François, René... une très belle année. Mais pas facile de jouer à un niveau inférieur, les contres sont au niveau des genoux !
Dur pour le moral, quand vous pensez avoir été important dans la vie d'un club et qu'on vous "jette" comme une vieille chaussette ! Mais je n'ai pas de rancœur envers Michel Léger qui a eu, à son niveau aussi, de grosses déceptions, mais contre le système où l'argent pourri tout !
J'ai suivi 2/3 années après la fin de ma carrière et laissé, dégoûté par le manque de professionnalisme de certains... contrairement à un bon professionnel qui s'est toujours défoncé sur le terrain : Warner.
Mais je reste fier pour Antoine et maintenant David que je n'ai pas encore vu jouer, mais c'est peut-être lui qui me réconciliera avec ce sport qui m'a donné beaucoup de plaisir et avec lequel j'ai marqué les spectateurs qui me disent les avoir bien fait rire.
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