Bonjour Camille, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Camille Jean, j'ai 20 ans et je viens d'intégrer l'Académie Gautier Cholet Basket cette année.

Depuis combien de temps es-tu à Cholet ?

Depuis cette saison.

Peux-tu résumer ton parcours de basketteur ?

J'ai commencé le basket à l'âge de 6 ans en baby basket à Marseille au Smuc (Stade Marseillais Université Club). J'y suis resté jusqu'à mes 8 ans. Ensuite, je suis parti à Lyon et j'ai joué deux ans dans un club à côté de chez moi. Puis j'ai intégré le Pôle Lyonnais à l'âge de 14 ans où j'ai fait mes deux années Minimes. Par la suite, je suis parti au Centre de Formation de l'ASVEL pour une saison. J'ai rejoint le Centre de Formation d'Evreux pour mes deux années Cadets, puis celui de Limoges pour mes deux premières années Espoirs.

Tu as changé plusieurs fois de Centre de Formation, était-ce un choix?

Oui, à part à Limoges où le coach ne voulait pas de troisième année dans l'équipe, sinon ce n'était que des choix personnels.

Pourquoi as-tu rejoint CB ?

Pour la renommée du club. Pour moi, c'est l'un des meilleurs Centre de Formation de France. C'était donc une évidence dès que j'ai eu la proposition de Cholet.

Après Limoges, tu ne t'es pas engagé tout de suite avec Cholet Basket ?

Non, je suis parti direct sur de la N1, mais je n'étais pas assez expérimenté, c'est donc pour ça que je n'ai pas pu accéder à cette catégorie. Ensuite Régis m'a contacté et j'ai aussitôt sauté sur l'occasion.

Que penses-tu de ta saison jusqu'ici ?

Collectivement je pense qu'on fait une bonne saison. On a perdu quelques matches, mais cela fait partie de la vie de toute équipe. Et sinon, individuellement, je pense que je fais une bonne saison mais que ça pourrait être meilleur.

Que dois-tu encore améliorer ?

Mon agressivité vers le cercle et améliorer mon niveau pour que l'équipe soit meilleure.

Quels sont tes objectifs ?

Devenir basketteur professionnel.

Peux-tu décrire une journée type ?

8h30/9h30 : Entrainement individuel avec Régis Boissié.

10h30/11h15 : Musculations.

Ensuite je rentre au Centre prendre ma douche et je mange au Smash à midi. Je prends une pose jusqu'à 14h.

14h/15h30 : Shooting individuel à la salle.

17h30/20h30 : Entraînement.

Quel joueur de CB t'as le plus marqué ?

Dominic Artis et Hugo Robineau parce qu'ils jouent au même poste que moi. Dominic par rapport à son expérience et Hugo, vu qu'il est jeune, c'est l'exemple le plus proche de moi et c'est vraiment inspirant.

D'où sort cette passion pour ce sport ?

Mon père jouait au basket, il a fait 1 an en Pro B. Cela m'a passionné depuis tout petit, je baigne dedans, donc c'était évident pour moi de jouer au basket.

Quelles sont les qualités qui t'ont permis de réussir dans le basket ?

Je pense que c'est un tout : c'est mon intelligence dans le jeu et le fait que je travaille beaucoup. Je suis un gros bosseur et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui j'en suis là.

Ta famille te suis-t-elle dans ton projet ?

Tout à fait, dans ma famille, on est tous sportifs. Ma grande sœur fait de l'athlétisme à haut niveau, elle est actuellement aux Etats-Unis. J'ai deux petits frères, le plus petit fait aussi du basket et l'autre pratique l'athlétisme. On est tous investis dans le sport. Dès qu'ils peuvent venir me voir jouer, ils viennent. Je suis vraiment soutenu par ma famille.

Quel est ton meilleur souvenir dans le basket ?

Mon meilleur souvenir c'est quand on a gagné le tournoi Interligues avec la Ligue du Lyonnais. Toutes les années de Centre de Formation sont aussi marquantes les unes que les autres. Quand on écoute les Pros, ils nous disent que ce sont les meilleures années, celles où l'on profite le plus.

As-tu un joueur qui t'as fait rêver étant jeune ?

C'est plus des joueurs vers lesquels je m'identifie, mais actuellement, ceux vers lesquels je m'identifie le plus, c'est Damian Lillard pour la NBA et en Europe Mike James.

Quel est ton rituel d'avant match ?

Je n'ai pas vraiment de rituel, je sais qu'il suffit de rien pour que je me lance dans mon match. C'est vraiment une question de sensation.

Quel métier aimerais-tu faire si tu ne deviens pas joueur professionnel ?

J'aime beaucoup la psychologie donc tout ce qui est préparation mentale et psychologie du sport, ce sont vraiment des domaines qui m'intéressent. Si je ne perce pas dans le basket, ce que je n'espère pas, ce serait travailler dans ce secteur.

Quelles sont les activités que tu préfères en dehors du basket ?

J'aime bien profiter de ma famille, de mes amis et dormir vu qu'on travaille beaucoup.

Merci Camille pour cette interview !

Propos recueillis par Inès De Sousa et Alexandre Hubert - Photos : Melvyn AUGAS