Des nouvelles de : Philippe Hervé réagit après sa signature à Limoges

Présenté hier par Frédéric Forte, Philippe Hervé revient sur les conditions de sa venue à Limoges et ses ambitions. Il se dit « plein d'énergie ». Et il en aura bien besoin. Philippe Hervé a un mois et demi devant lui avant le début des playoffs pour permettre au CSP de conserver son titre.
Les conditions de son arrivée : « Samedi, jamais, je n'aurais pensé me retrouver ici. Je m'étais même déjà projeté sur la saison prochaine puisque j'avais envisagé de collaborer avec certains autres clubs. Tout ça a été assez brutal. [æ] Je suis très honoré que Limoges ait pensé à moi pour terminer la saison et très heureux d'intégrer ce club avec son histoire, son identité et toute la ferveur populaire qui l'entoure. [æ] J'ai l'ambition de construire un club de dimension européenne, ce qui sous-entend que vous êtes plus souvent champion que vous ne l'êtes pas et que vous êtes un habitué du Top 16 de l'Euroligue. Quand cette opportunité se présente, il faut savoir la saisir. Sinon, il faut faire autre chose. Fred (Forte) a su me le rappeler. Je n'avais pas du tout prévu d'être là. »
L'effectif actuel : « C'est une véritable satisfaction d'avoir à guider cette équipe où il n'y a pas un joueur que je n'aurais pas eu envie d'entraîner un jour. À mon sens, cette équipe a tous les talents nécessaires pour répondre à un objectif ambitieux et logique pour un club de la dimension de Limoges. [æ] On a déjà commencé à travailler avec Bertrand (Parvaud) et Jim (Bilba). Je suis quelqu'un qui s'appuie beaucoup sur le travail de mes assistants même si dans un premier temps, il faudra être sur le devant de la scène. […] Adrien (Moerman) et Nobel (Boungou colo) savent comment je fonctionne. Ils pourront être un relais intéressant. »
Beaublanc : « Cette fois, je vais être du bon côté du banc. La ferveur de Beaublanc est une valeur ajoutée pour l'équipe. Je vais connaître çaæ C'est aussi une satisfaction de savoir qu'on va être désormais soutenu par elle. Cela a toujours été difficile d'y faire face (rires). »
Son avenir : « S'inscrire dans la durée ne serait pas pour déplaire à Fred ou moi-même. Le plus difficile, c'est la performance durable. J'ai envie de relever ce challenge. Mais pour ça, il faut apprendre à connaître l'environnement et à travailler avec les gens autour. J'ai pour habitude de dire qu'il vaut mieux se fiancer avant de se marier. Mais Fred m'a dit que si je venais, ce n'était pas pour que ça dure trois mois. Après, il a raison de rappeler que ce cluba des objectifs et qu'il faut les tenir. »
Son année sabbatique : « Je me suis beaucoup investi dans l'aventure orléanaise qui a duré (9 saisons). J'avais besoin de ce break. [æ] Durant ces onze mois, j'ai pu profiter des miens. Le métier d'entraîneur vous bouleverse ainsi que les personnes qui vivent à vos côtés. À un moment, c'est bien de leur donner du temps. En 2005, j'avais mesuré tous les bienfaits de la chose puisque j'avais déjà pris un break. Ça permet de se remettre en question et notamment par rapport à votre méthode de travail. Ce n'est possible que quand vous n'êtes pas dans la machine à laver. J'arrive avec plein d'énergie. A moi de la transmettre à l'équipe. »
Sa méthode : « On colle vite des étiquettes aux gens. On dit que je suis un coach défensif. Quand Orléans était la meilleure attaque de ProA et la dernière défense, on ne me parlait que de défense. Il y a 10-15 ans, ma méthode était compliquée, mais c'est moi qui la rendais compliquée. Depuis, j'ai appris à la simplifier. Croyez-moi, ça ne mettra pas beaucoup de temps pour que les joueurs la comprennent. »
(Source : Le Populaire)
Autres actualités

Des nouvelles de : Nando De Colo excelle face à Nizhny

Des nouvelles de : Carl Ona Embo efficace contre Provence
