C’est déjà demain - Éric BILON : « A Cholet, j ai tout à prouver »
Découvrez avant l heure le nom de ceux qui feront les beaux jours de CB dans les années à venir ! Parrain de ce premier C’est déjà demain, le néo-choletais Éric Bilon (2.06m) dont la particularité est d avoir commencé le basket a l‘âge de 20 ans. Portrait.
Eric Bilon, c’est comme qui dirait «l’exception»… Mais l’exception qui ne confirme aucune règle, parce qu’il ne s’est jamais trop soucié des règles jusqu’à sa rencontre avec Savo Vuevic, l’entraineur serbe de l’AS Bondy, alors en National 2. Eric a 21 ans. Il vient de quitter Charenton-le-Pont, sa ville, sa famille, ses potes et le club d’excellence qui la vue grandir un an plus tôt. «Je garde de très bons souvenir de cette première année. Une super ambiance dans l’équipe et des gens magnifiques autours de nous. Le club de Charenton a connu la National 2 autrefois (NDLR : en même temps que CB !) et les dirigeants souhaitaient reconstruire avec des jeunes. Cette année-là j’ai même pu m’entrainer à l’INSEP grâce a mon entraîneur, Thierry Jardino. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai connu Fabien Dubois ». Mais c’est a Bondy que les choses sérieuses commencent sous l’autorité de Savo Vusevic. Eric travaille dur, apprend vite et rattrape peu à peu le temps perdu.
Des qualités physiques exceptionnelles
Il sympathise également avec un ancien espoir e Cholet Basket : Franck Tchilomba, « C’est un mec bien et un bon joueur. Malheuresement, il a souvent été blessé. Nous sommes restés amis ». Leurs routes ont d’ailleurs failli se croiser à nouveau il y a deux ans lorsque Eric Billon a rejoint Poissy-Chatou. Mais Tchilomba prenait lui la direction de l’ALM Evreux à l’intersaison. Le 23 octobre prochain, les deux garçon se retrouveront sans aucun doute avec un plaisir immense sous les paniers de la Meilleraie ! En attendant les retrouvailles, Eric mesure le chemin qui lui reste à parcourir pour gagner sa place sur le terrain. Quand on évoque avec lui ses qualités physiques exceptionelles, les espoirs que beaucoup d’observateurs du basket français mettent en lui, voire l’équipe de France, Eric Bilon se dit « flatté » mais lucide. «J’ai encore tout a prouver à ce niveau et a fortiori à Cholet où je dois commencer à faire mon trou. On verra par la suite si mon travail plaît ou non. En attendant, je savoure chaque jour que Dieu fait… et je travaille dur ». L’homme est croyant, Attachant aussi. Titulaire d’un Bac Pro en dessin industriel, il espère à Cholet son BTS par correspondance en deux ans. Venu tardivement au basket, Eric mesure aussi - peut-être mieux que quiconque – la chance qui lui est offerte aujourd’hui de réussir dans ce sport. Lui qui regardait il n’y a as si longtemps encore des jeunes de 20 ans fouler les parquets de ProA en se disant que pour lui, il est sans doute trop tard…