3 questions à Jean-François MARTIN
Entraîneur du centre de formation de Cholet depuis 12 ans, Jean-François Martin nous livre son sentiment sur son début de saison tonitruant (invaincu après 8 journées), mais aussi sur le championnat Espoirs. Entretien.
Dans le derby face au Mans, vous avez signé votre 8ème victoire en autant de matches. A quoi attribuez-vous ce début de saison en fanfare et quel est l’objectif ?
C'est la même équipe que l’an passé avec un nouveau venu du Centre Fédéral Christophe Leonard qui est arrivé avec ses qualités mais aussi son inexpérience. L’an dernier on termine en milieu de classement (9ème NDLR) la majorité des joueurs découvrait le championnat. Cette année les gars ont emmagasiné de l’expérience. Nos leaders se comportent bien. On a créé une bonne combinaison de travail avec ceux qui sont intégrés en Pro.
On veut terminer le plus haut possible. On veut bien se comporter en championnat et essayer de terminer numéro 1, ça ne nous est pas arrivé depuis 2001. Le Trophée du Futur est aussi un objectif. C’est toujours plus facile de trouver de la motivation dans le travail quand on joue les premiers rôles.
Plusieurs de vos joueurs, Seraphin, Ho You Fat … font partie intégrante du groupe Pro. La tradition de formation est fortement ancrée à Cholet, non ?
La formation est une véritable politique à Cholet. C’est une vraie motivation de donner la chance aux jeunes. Actuellement des joueurs du groupe profesionnel sont issus du centre de formation (Beaubois, De Colo NDLR). Certains espoirs sont totalement investis dans les entraînements du groupe Pro. C’est un avantage pour eux et pour nous mais aussi un inconvénient car on a fait notre premier match ensemble lors de la première journée. C’est une bonne surprise de voir le groupe réagir comme cela sans préparation commune.
Basket News s’est interrogé récemment sur ce que vaut le championnat espoirs. Quel est votre avis sur ce sujet ?
Je reste persuadé que c’est un championnat formateur. Cette compétition a révélé des joueurs NBA, des potentiels européens, des bons joueurs de ProA/B mais aussi de Nationale 1. Beaucoup de choses ont été créées pour que le championnat Espoirs colle à la réalité du basket pro. Par exemple, après chaque match les coaches rencontrent les arbitres pour débriefer. Il y’a une réelle volonté de créer un espace encore plus propice à l’éclosion de nos joueurs. On ne peut pas former que des «futures stars». Cela se saurait si dans chaque équipe, il y’avait 12 prospects NBA. Certains atteindront le niveau, d’autres non.
Source : www.lnbespoirs.fr