Interview de Fabien Causeur

Fabien Causeur, l'arrière choletais nous livre ses impressions sur l'Equipe de France avec laquelle il participe actuellement au Tournoi de Villeurbanne.
Fabien, comment vas-tu à l’approche du tournoi de Villeurbanne et à une semaine du mondial ?
Ca fait un mois avec l’équipe de France, donc ça va bien. Depuis un mois on travaille, là il nous reste une dizaine de jour avant le mondial, on a le tournoi qui est important pour être prêt à en découdre en Turquie.
Lors de cette préparation vous avez commencé par une victoire sur la Tunisie puis un road-trip plus délicat au Canada et aux Etats-Unis, comment le groupe le vit-il ?
Je pense qu’on le vit bien, on a repris jeudi et fait ce vendredi un match d’entrainement contre le Brésil qu’on a gagné, on a bien défendu et ça s’est bien passé. Avant c’est vrai qu’on a eu des matchs difficiles mais on a bien réagi, on sait qu’il faut se concentrer sur les prochaines rencontres car on arrive dans la dernière ligne droite, on monte en pression et il faut prendre le maximum de confiance.
A titre individuel, tu es arrivé un peu en rookie, comment s’est passé l’adaptation ?
Les mecs ont été très sympas, on a un groupe jeune donc ça a aidé à l’intégration. Je n’ai pas eu de problème à ce niveau là, au contraire d’ailleurs car on a un groupe qui s’entend très bien en dehors du terrain.
Qu’as-tu ressenti à Pau face à la Tunisie en portant le maillot pour la première fois ?
C’est quelque chose de spécial, c’est la première sélection donc je me suis mis un peu de pression, en me disant que je devais faire bonne impression. Sur ce match là j’ai eu un peu de mal, mais sur les autres c’était mieux, j’ai su me lâcher. A présent on verra si je continue l’aventure, on saura dans les jours à venir.
Comment se passe justement la concurrence, en sachant que certains n’iront pas en Turquie ?
On sait que deux joueurs quitteront le groupe avant le mondial, mais on était au courant dès le départ de cette concurrence, surtout pour les rookies. Pour ma part, j’emmagasine le maximum d’expérience, j’étais déjà content d’être présent sur le stage, à présent si je suis dans les 12 je serais très content, sinon je suis déjà ravi de ce mois passé avec les bleus.
Le fait d’arriver avec le titre de champion est-ce que ça permet d'avoir un minimum de confiance au départ ?
C’est vrai que c’est en partie grâce au titre que j’en suis là aujourd’hui, car on a fait un parcours qui m’a permis de me montrer. Mais une fois arrivé dans le stage, j’avais plus de travail à fournir si je voulais rester. J’ai donné le maximum c’est le plus important.
Après les bleus, tu reviendras à Cholet, qu’est ce que ça te fais de pouvoir retrouver Romain Duport et Meredis Houmounou avec qui tu étais au centre de formation du Havre ?
Je suis déjà content pour eux, car ils rejoignent l’équipe championne de France en titre. Maintenant, eux sont heureux d’être là, c’est vrai que je les connais bien donc à moi de les aider à bien s’intégrer même si je ne suis pas là au début, je vais les aider à s’adapter au groupe et à apprendre la façon de jouer et de penser d’Erman .
Propos recueillis par François Huard.
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